Bike Experience – La formation et la première semaine

Comme je vous en parlais la semaine passée, j’ai l’envie de changer un petit peu mon mode de transport en utilisant le vélo, notamment pour aller au boulot. Pour m’aider à passer le cap, j’ai décidé de participer à la Bike Experience.

Il y a dix jours, j’assistais donc à une après-midi de formation, théorique et pratique. La partie théorique était bien utile pour voir ou revoir quelques points du code de la route concernant les cyclistes. J’ai donc appris que l’on était autorisé à rouler de front en agglomération tant que le croisement avec une voiture venant en sens inverse reste possible ou que, pour notre sécurité, il faut rouler à 1,5m des voitures garées (et tant pis pour les automobilistes pressés derrière). Bref, très instructif.

Ensuite, nous avons mis en pratique quelques conseils de « conduite ». Tout d’abord avec un mini-parcours dans le parc devant le palais royal avant de nous lancer sur un parcours en circulation. Et tout de suite, ça rend certains concepts plus clairs et permet de mettre l’accent sur les comportements et les mesures de précaution à avoir en selle. À nouveau, j’étais satisfaite de ce que j’y ai appris.

Et puis la semaine passée, la vraie mise en pratique. En mettant nos agendas en commun, nous avions décidé avec ma coach, de faire les trajets ensemble mercredi et vendredi. Mercredi, ça s’est super bien passé. Avant de démarrer, ma coach m’a rapidement briefée sur le réglage de ma selle (pratique, vu que je vais utiliser les villo et devrait donc, à chaque trajet, effectuer ce réglage) et sur quelques trucs pratiques pour démarrer, s’arrêter et descendre du vélo au mieux.

Pour ce premier trajet, elle avait choisi un parcours assez vert, des routes avec peu de trafic et mis à part deux côtes et quelques passages plus difficiles (tourner à gauche sur la Chaussée de Louvain, par exemple), ce fut donc super agréable. Je suis arrivée légèrement en sueur au bureau (merci l’essuie dans le sac), mais bien réveillée, plus en tout cas qu’après un trajet métro+tram. Et puis, surtout il y a un gain de temps et de flexibilité, vu que je ne suis plus dépendante des correspondances.

Au retour, le trajet passait par une artère de forte circulation mais avec une piste cyclable en retrait de la route. Donc, pareil, c’était plutôt agréable.

Vendredi, par contre, j’ai baissé les bras en voyant le temps. Vent fort, ciel nuageux et gris, je n’avais déjà pas envie de sortir, alors prendre le vélo…

J’espère maintenant que la météo sera plus clémente cette semaine et nous permettra de faire les trois aller-retour prévus ensemble !

6 réponses sur « Bike Experience – La formation et la première semaine »

  1. Le vélo, j’adore ça. Le problème, c’est qu’à Liège, c’est super dangereux et on ne peut pas toujours prendre le RAVeL en plus de la météo souvent pourrie (donc pour transporter des cours et l’ordi, c’est carrément dangereux.)
    Mais Bruxelles, ça doit pas forcément être mieux en fait, si?

    1. Je n’ai pas une assez bonne connaissance de Liège et je n’y ai jamais roulé à vélo que pour savoir si c’est mieux ou pas… Ici, il n’y a pas des masses de pistes cyclables et pas de RAVeL (limité à la Wallonie) mais globalement ça se passe bien. Les cyclistes sont relativement nombreux et les automobilistes (ou du moins la plupart) ont l’air d’avoir intégré cette donnée sur la route… Maintenant, il y a plein de petites choses auxquelles faire attention en tant que cycliste pour garantir sa sécurité et surtout ne pas avoir peur de prendre sa place sur la route, surtout quand il s’agit de garantir ta sécurité, et tant pis si l’automobiliste derrière est pressé et klaxonne.
      Maintenant, pour transporter livres de cours et ordi, il y a les fontes (c’est du moins comme ça que les appellent ma coach), sac en matière imperméable à fixer d’un côté du porte-bagages. Elle, elle transporte tout là-dedans ! Et puis, statistiquement, il paraît qu’il ne pleuvrait que 10 à 30% du temps que tu passerais sur ton vélo 😉 (et sinon, à nouveau, il faut investir dans l’équipement : gants, pantalon de pluie,…)

      1. Investir dans le matos et puis savoir où le stocker quand tu arrives à destination ^_^
        Mais je ne savais pas pour le sac imperméable! (cela dit, j’ai des sacs tellement lourds que ça ferait basculer mon vélo à moins qu’on ne puisse en fixer de part et d’autre :p)

        1. Oui, c’est là tout le souci d’avoir SON vélo… Mais depuis quelques jours, je déchante avec le Villo, il n’y en a presque jamais le matin en bas de chez moi 😦 .
          Et oui, tu peux aussi mettre un sac de chaque côté 😉 T’inquiètes, c’est calculer pour !

    1. Je n’ai que 3-4km de mon domicile au bureau, donc, c’est clair ça aide ! J’espère juste qu’ils vont m’y laisser encore un certain temps

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