Lors de mon dernier passage chez Pêle-Mêle, je suis tombée par hasard sur ce roman. Ayant déjà lu deux ouvrages de Charlotte Link, je n’ai pas hésité bien longtemps, je l’ai empoché et je n’ai pas été déçue.
Résumé : Désespérée par la mort de son mari, Rebecca Brandt, réfugiée dans sa maison de Provence, est sur le point de mettre fin à ses jours lorsque surgit Max, le meilleur ami de son mari, qui déclare vouloir passer quelques jours de vacances avec elle. Il est accompagné d’un jeune couple d’étudiants, Marius et Inga, qu’il vient de prendre en stop. Rebecca oublie à leur contact son sinistre projet et leur propose de camper dans son jardin. Au bout de quelques jours, Marius, qui semblait si léger et si gai, se montre soudain irascible et agressif. Surtout envers Rebecca, qui, incrédule, comprend peu à peu que le cauchemar ne fait que commencer… (Babelio)
Mon avis : On est bien loin des deux ouvrages que j’avais précédemment lus. Si il s’agissait alors d’une saga familiale dans la Prusse occidentale à l’aube de la deuxième guerre mondiale, ici, on est dans un récit plus contemporain et même carrément un thriller.
Deux histoires se déroulent en parallèle et l’on attend avec impatience de découvrir quel sera le point commun entre les deux, le pont qui se créera entre cette rue de la banlieue munichoise et le Midi. La construction et le style sont agréables, on se laisse prendre par la main et l’on quitte à chaque fois ses pages à regrets. De plus, le suspens est savamment distillé et l’évidence ne l’est peut-être pas tant que ça…
Que dire de plus sans vous en dévoiler le principal ? Que j’ai pris beaucoup de plaisir à le lire et que Charlotte Link fait désormais partie de ces auteurs dont je suis sûre de goûter la lecture.
visiblement un livre qui doit « envouter » le lecteur
En tout cas, j’ai beaucoup aimé 🙂