Un sujet intéressant, un quatrième de couverture qui donne envie d’ouvrir le livre et un auteur belge que j’apprécie, voilà les raisons pour lesquelles ce livre s’est glissé dans mon butin de la Foire du Livre de cette année.
Résumé : « Nous sommes entrés en résistance. Nous avons pris les armes. Vos armes. Et nous allons les retourner contre vous. » Le photographe Bruno Wagner accepte, pour un magazine prestigieux, de réaliser un reportage sur l’Espagne ravagée par la crise économique. Il retrouve dans les ruines du capitalisme spéculatif les représentants d’une humanité à vif, lessivée par des années de précarité et de colère, animés d’une rage décuplée par les humiliations. Le colonel Stadtler, lui, à la tête d’une unité des services secrets français, suit les traces d’un bioterroriste susceptible de déclencher une épidémie mortelle de masse. Entre paranoïa et crainte d’un massacre aveugle, il devra mettre à l’épreuve ses ressources et son intégrité afin d’éviter la catastrophe. Nicolas Ancion nous livre ici un roman haletant, au carrefour des genres, pointant sous le thriller les rouages implacables de notre modernité. (Babelio)
Mon avis : Voilà un roman complexe, à la croisée des genres et jouissif.
Tour à tour, on se trouve plongé dans un thriller, une critique de notre société de consommation, du système économique dans lequel on vit et enfin, presque, un documentaire, le tout sous fond de craintes bien actuelles.
Le mélange des genres peut paraître déstabilisant mais la recette prend bien et les pages se tournent sans qu’on s’en aperçoive.
En bref, peut-être un ovni, mais un ovni délicieux, que l’on prend plaisir à parcourir.