Encore un livre prêté par une amie et encore un beau moment de lecture, quoique différent, cette fois.
Résumé : La prof de français propose à ses élèves de lire un roman qui relate l’itinéraire de Nadir, un jeune réfugié syrien. Le sujet est dur, le ton du récit est réaliste. Chaque lecteur reçoit le livre différemment.
Le roman provoque le débat.
C’est décidément un sale livre, dont aucun lecteur ne sort indemne. (Quatrième de couverture)
Mon avis : Tout d’abord, la construction des chapitres peut interpeller de prime abord. Chaque chapitre s’intéresse à un lecteur, un élève, un parent d’élève, un membre du corps enseignant et à ce qu’il a ressenti à la lecture du livre. Son histoire personnelle se dévoile, en même temps qu’un ou plusieurs extraits du roman. C’est assez intéressant, cette mise en abyme, et ça m’a beaucoup plu.
On découvre ainsi à la fois les personnages du roman dont parle le livre et ceux du livre en lui-même (oui, il faut s’accrocher pour suivre cette critique).
Si j’ai été touchée par la thématique de ce livre, la fin, par contre, m’a beaucoup moins plu. Cette incursion de la fiction dans la réalité (ou vice-versa) du roman fait un peu trop « film hollywoodien » à mon goût.
Un livre à mettre entre toutes les mains pour son discours humaniste et les questions qu’il pose.
Très scolaire comme livre en fait.
Oui, mais cela ne m’a pas dérangée. Et puis, j’ai trouvé la forme originale et ça, ça a sans doute beaucoup joué dans mon appréciation.