En avant, 2021 !

Personne ne sait de quoi 2021 sera fait et pourtant, on espère tous que cette année, nous pourrons enfin reprendre la plupart de nos activités.

Photo de Olya Kobruseva sur Pexels.com

Pas de grands objectifs ou de grands projets pour moi, pour nous, pour cette année (enfin, je pense) mais quand même quelques petites choses :

  • Réussir ce premier module d’arabe et continuer avec le(s) module(s) suivant(s). Avec, comme objectif final mais peut-être pas pour 2021, pouvoir communiquer avec Ses parents sans intermédiaire.
  • Venir à bout de nos démarches administratives.
  • Retourner au Maroc. Ensemble, cette fois.
  • Peut-être des vacances en famille ? (enfin, c’est plus un souhait qu’un objectif, ça)
  • Côté lecture, enfin, finir Outlander. Il ne me reste que deux tomes.
  • (Re)lire Homo sapiens, ma première « lecture » ayant été via audiolivre.
  • Tester la lecture de bd/roman graphique sur ma liseuse. D’abord en emprunt, histoire de voir si c’est un medium qui me convient.
  • Continuer la déco/l’ameublement de notre appart’.
  • Dans le même ordre d’esprit, peut-être rafraichir un peu cet environnement.

Et vous, des objectifs ou des souhaits pour cette nouvelle année ?

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2017, envies de…

Pas de résolutions, pas de grands objectifs pour cette année pour moi. Quelques envies que j’espère bien pouvoir réaliser, cependant.

Côté voyages, ça devrait être plus calme cette année, quoique. A priori, j’accompagnerais ma sœur lors de son installation pour son séjour en Erasmus et si c’est Trieste qui gagne, j’en profiterai pour faire un petit saut en Slovénie. Et sinon, depuis la lecture de Une dernière danse, j’ai très très envie d’aller suivre un stage de flamenco à Grenade… Tout ça serait plutôt à caser entre fin août et mi-octobre. Et peut-être un weekend à Barcelone ou Madrid histoire de retrouver les amies.

Niveau organisation, je vais me lancer dans un BuJo. Enfin, dès que j’aurais reçu le carnet que j’ai commandé…

Je souhaiterais aussi continuer sur ma lancée en fréquentant le moins possible les supermarchés « traditionnels ». C’est en bonne voie, je n’y mets presque plus jamais les pieds. Je fais mes courses dans quelques petites boutiques et en magasin bio. Et peut-être prochainement dans un magasin bio, local et circulaire qui devrait ouvrir prochainement près de chez moi, Roots. Si leur campagne de crowdfunding fonctionne bien, mais c’est assez positif pour l’instant. N’hésitez pas à aller les soutenir si leur projet vous parle !

Enfin ouvrir cette encyclopédie de la cuisine végétarienne achetée cet été et tester l’une des recettes. Peut-être même réitérer l’expérience au minimum une fois par mois ? Je crois que ça peut être un truc sympa à coucher sur papier dans le BuJo, ça…

Côté boulot, j’oscille entre l’envie de chercher ailleurs et le « on est pas si mal ici, tout compte fait ». Bon, c’est surtout que j’ai de super collègues et puis, il y a quand même quelques possibilités d’évolution. Faut juste que je me mette un petit coup de pied au derrière et peut-être (sûrement) que je consolide mes acquis théoriques en vue de prochains tests. Histoire de ne pas devoir trop potasser en dernière minute sous la pression mais d’avoir déjà des petites choses sous la main.

Et puis, bien sûr, continuer à lire, à danser, à aller au cinéma, au cours de yoga, enfourcher mon vélo quand il fait beau, boire un peu moins de café St******s, dans lesquels disparaissent un peu trop de mes chèques repas, écrire par ici, prendre soin de mes yeux… et un tas d’autres choses qui font plaisir au quotidien.

Et vous ? Des résolutions, des objectifs, des projets ou des envies pour 2017 ?

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Moi et mon job

Comme vous le savez peut-être ou pas, je travaille dans un syndicat, au service chômage plus exactement. En gros, amis français qui passez par ici, en Belgique, on a deux options à la fin de son contrat de travail : faire sa demande d’allocations via l’organisme de paiement de l’État ou via un syndicat, les deux transmettent alors la demande à l’Office National de l’Emploi qui prend les décisions.

Et si globalement, j’aime assez ce que je fais, je ne me vois pas y passer le reste de ma carrière. En tout cas, pas dans un poste en première ligne comme ça. Parce que c’est un job assez usant, de par la population que l’on reçoit qui ne parle pas toujours bien le français ou le néerlandais et du fait qu’on est le tampon, l’intermédiaire entre l’affilié et l’instance décisionnelle.

Après, il est vrai aussi que ça ne correspond pas à mon parcours académique. Tous les gens qui me demandent  « Qu’est-ce que tu fais dans la vie ? » suivi d’un « Qu’est-ce que tu as fait comme études ? » en viennent souvent à me poser la question du comment ou pourquoi j’ai atterri là, voire à vouloir me sortir de là (et si certains jours (les bad bad days), j’en ai vraiment envie, la plupart du temps je suis plutôt satisfaite de mon job. Enfin, les collègues y sont sans doute pour beaucoup, ainsi que le côté « défi » que peut représenter parfois la solution d’un dossier compliqué ou la vérification d’un paiement pas évident.

Et puis, la raison principale pour laquelle j’y suis peut-être encore toujours, c’est aussi que je n’ai jamais consacré l’énergie nécessaire à trouver autre chose. De mieux payé. De mieux valorisé. Tout d’abord, parce que je faisais des trajets quotidiens qui m’épuisaient (j’étais une loque les weekend), ensuite parce que je me suis installée doucement à Bruxelles, pris des cours de salsa, de néerlandais, bref, j’occupais bien mes semaines. Sans oublier, raison fondamentale sans doute, qu’habitant maintenant Bruxelles, je ne me vois pas travailler à l’extérieur… mais à Bruxelles même, une bonne maîtrise du néerlandais est indispensable dans la moitié des postes. Peut-être qu’il y avait aussi l’envie de ne surtout pas replonger dans la spirale des hauts et des très nombreux bas de la recherche d’emploi…

Issu de http://www.clichemignon.fr

Bref, tous ces mots et cette impulsion qui me chatouille parfois sans jamais se concrétiser traînent en moi depuis un sacré bout de temps (enfin, surtout depuis l’année dernière et cette période où je n’avais plus l’envie de me lever le matin) et je les pose aujourd’hui ici. Et puis, cette offre d’emploi dans le secteur public que j’ai vu passé, pour laquelle j’ai postulé et passerai les premiers tests début de semaine prochaine ne sont sans doute pas étrangers à ce déballage.

Un nouveau départ peut-être ou peut-être pas, on verra…

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Et le doute m’envahit…

Il y a une dizaine de jours, j’ai participé à une marche de 17 km. À environ un mois de mon départ en vacances sur le Chemin de Saint-Jacques, c’était un bon test et l’occasion de faire mes chaussures de marche.

Et si la première partie, c’est plutôt bien passée, la deuxième s’est avérée plus laborieuse. Il faut dire aussi que je n’étais pas hyper bien préparée. Pas assez d’eau (juste une gourde de 50cl) et pas de crème solaire ni de chapeau (et le soleil a quand même assez bien tapé), sur la fin, c’était vraiment dur. Sans oublier les courbatures qui ont commencé à se faire sentir, j’en appréhendais même le lendemain. Et là, viens le doute. Si tu as du mal à gérer 17 km en une journée, comment répéter le même exercice pendant une semaine ?

Et finalement, le lendemain, aucune douleur à signaler, j’étais en forme. Bref, les doutes qui avaient surgi la veille se sont peu à peu dissipés. Et surtout, j’ai relu mes quelques notes des trois premières étapes que j’avais faites en 2011 et ça aussi, ça m’a pas mal rassurée.

 Bon, rien n’est gagné, on verra comment ça se passera sur le terrain et surtout durant 7 à 8 jours d’affilée (suivant ma date de départ réelle et mon état physique). Le décompte est lancé !

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En juin, sur le chemin…

Depuis 2011 (oufti, je m’étais pas rendue compte que ça faisait aussi longtemps), j’ai le projet de terminer ce que j’ai entamé. Un peu par hasard il faut bien le dire…

Aux vacances de Pâques 2011, j’étais donc à Logroño en tant qu’auxiliaire de conversation de français dans une école secondaire et j’avais dix jours de vacances devant moi. Dix jours de vacances où la ville se vide. Tout le monde ou presque part. Moi, je n’avais rien prévu. Et puis, je me suis aperçue que dix jours, si tout le monde était parti, ça allait être long. Il fallait donc partir quelques jours. Mais où? Je m’y suis prise vraiment tard et plus trop trop de sous. J’avais bien pensé descendre en Andalousie, mais c’est un peu la pire (après juillet-août) période pour y aller et puis, depuis Logroño, j’en avais pour une bonne journée de bus. Sans compter le prix du billet, du logement etc.

Bref, j’ai pris ce que j’avais sous la main : le chemin de Saint-Jacques. J’ai emprunté un sac ici, un sac de couchage là, pris des vêtements pour trois jours et hop, en marche. Au final, j’ai fait une petite soixantaine de kilomètres en trois jours et l’expérience m’avait beaucoup plue et surtout donné l’envie d’arriver au bout, un jour.

Et donc, voilà, en juin, je repars pour quelques étapes. Une semaine sur le chemin, quelques jours avant chez des amis à Logroño et sans doute une nuit ou deux après, avant d’aller passer une nuit à Bilbao où je reprendrais l’avion.

J’ai beaucoup cogité sur les dates, je pensais en plus ne pas pouvoir compter sur la présence d’une amie chez qui laisser mes affaires « normales » pendant que je ferais le chemin et donc je soupesais plein de choses. Comment savoir jusqu’où j’allais arriver ? Je n’ai pas l’envie de me mettre la pression sur la distance à parcourir, pas envie non plus de prévoir trop court. Bref, c’était un peu compliqué. Ou bien, c’est juste moi qui me compliquait la vie. Là, les dates sont posées avec encore quelques inconnues au milieu, mais j’aviserai une fois sur place.

Enfin, pour l’instant, seuls les billets d’avion sont achetés, il me reste à dénicher tout le matériel : le sac à dos, le sac de couchage mini-mini, les chaussures de marche, 2-3 t-shirts respirants, un pantalon et un short peut-être, sans oublier la pharmacie. Le tout sans dépasser les 10 kg.

Et vous, des projets pour cet été ? vous avez déjà fait quelque chose de semblable ?

Une décision importante

Dans les semaines à venir, je vais devoir me décider… Opération ou pas ? Un nouveau regard ou mes « vieilles » lunettes ?

Souffrant d’une forte myopie depuis des annéééééees, ça faisait longtemps que l’envie me trottait. Me faire opérer et peut-être, enfin, voir « normalement ». Il faut dire que je ne supporte plus les lentilles depuis longtemps et que, mettre mes lunettes, c’est la première chose que je fait le matin. Autant dire que sans, je ne vois rien. Donc, à la piscine, au sauna/hammam, à la plage, je suis dans un brouillard total où je distingue très vaguement les formes et couleurs. Certaines activités, comme un cours d’aquajump, par exemple, me sont donc totalement inaccessibles.

Il y a deux semaines, j’avais ma visite annuelle chez l’ophtalmo et j’ai donc reposé la question : opérable ou pas ? Direct, elle m’a annoncé que j’étais limite et qu’elle m’envoyait donc chez un spécialiste, l’ohptalmo qui l’a opérée, elle. Coup de bol, j’appelle et, suite à un désistement, j’ai un rendez-vous pour le bilan lasique le lendemain.

Hop, une flopée d’examens de toutes sortes et le verdict : opérable. Deux options : le lasik et l’implant torique ICL. En gros, ça signifie quoi ? Lasik, c’est une opération qui ne sera probablement pas à 100%, qui peut bouger dans le temps et qui me donnera une vision nocturne un peu floue et 3900 euros pour les deux yeux. L’implant torique, ce sera une correction à 100%, stable et réversible mais avec un risque de cataracte de 1,4% dans les dix ans et un coût de 6000 euros. Sachant que dans un cas comme dans l’autre, le remboursement de la mutuelle est de 125 euros par œil. Des cacahuètes quoi !

Et donc, maintenant, j’en suis là : l’ophtalmo me déconseille le lasik, bref, si je me fais opérer, il faut mieux retenir l’option implant. Et je dois avouer que mon plus gros doute, c’est quand même le prix. Est-ce que mon confort, puisqu’in fine, c’est quand même de ça qu’il s’agit, et la qualité de vie que je pourrais y gagner valent 6000 euros ? Et puis, une fois ces 6000 euros envolés de mon compte épargne, il ne me restera pas grand-chose (mais suffisamment pour parer un imprévu, disons, moyen).

Autour de moi, les avis sont partagés. Certains disent que s’ils étaient opérables, ils n’hésiteraient pas. Ma mère me dit que ce que je vais gagner en confort et qualité de vie vaut bien ces 6000 euros. Et puis, il y a ceux qui trouvent que 6000 euros, ça ne vaut pas une telle opération. Mais en même temps, il s’agit de gens avec une vision normale ou une faible correction, qui sont donc à mille lieues de se mettre à ma place, d’imaginer ce qu’est ma vision, ma vie avec ma myopie.

Je me donne un mois à six semaines maximum pour me décider. J’ai fait quelques recherches superficielles sur le sujet sur internet et les témoignages varient énormément. En même temps, souvent, une partie de la réussite d’une telle opération est due au médecin, à ces capacités et son diagnostic. Le mien serait apparemment un crack et mon ophtalmo habituelle a une entière confiance dans son diagnostic (même si je voudrais en reparler avec elle).

Enfin, si vous vous êtes fait opéré d’une myopie avec des implants toriques ou si vous connaissez quelqu’un qui l’a fait, le recommanderiez-vous ? êtes-vous satisfait ?