Hé, espèce de saumon ! *

Ce joli titre, expliqué un peu plus bas, pour vous introduire tous ces comportements des autres cyclistes qui m’énervent au plus haut point.

En premier lieu, je crois qu’il y a tout simplement ceux qui brûlent le feu rouge quand aucun panneau ne le leur permet. À certains feux, un cycliste peut effectivement « griller » le feu rouge pour tourner à droite ou continuer tout droit mais ceci n’est pas valable pour tous les feux. À chaque fois que j’en vois un, un « Sur un vélo, on respecte pas les feux alors?!!! » me brûle les lèvres.

Ensuite, je dirais qu’il y a le cycliste qui emprunte une piste cyclable en sens inverse ( *le saumon, qui à l’instar du poisson, remonte le courant – expression « pêchée » dans cette vidéo sur le vélo urbain) pour commodités personnelles. Alors ça, qu’est-ce que ça m’insupporte quand moi je l’utilise dans le sens correct ! Déjà que les pistes cyclables ne sont pas bien larges, mais si en plus on ne respecte pas le sens de circulation, on va pas s’en sortir.

Et alors, pour clôturer ce top trois, il y a le cycliste sur le trottoir. Mais qui ne marche pas à côté de son vélo, non non, qui roule sur son vélo. Alors, là, c’est tout simplement interdit quand t’as plus de 12 ans. C’est simple, c’est pour une question de sécurité des piétons. Donc, petit cycliste, si tu trouves que ta sécurité est mise en danger sur la chaussée, ne va pas jouer avec celle des autres. Si tu montes sur le trottoir, tu descends de ton vélo et tu redeviens piéton. C’est pas plus compliqué !

Il y a évidemment aussi des tas de comportements d’automobilistes qui m’insupportent, mais quand je vois la plupart des cyclistes s’en plaindre, j’ai parfois envie de dire « Respecte le code de la route toi aussi ». Parce que « Le vélo urbain, c’est pas dangereux mais c’est parfois risqué » mais c’est à chacun d’y faire attention.

Signature

La loose

Mardi, au moment de quitter le boulot, comme d’habitude quand je suis en vélo, je le sors du bureau, le pose sur le pied dans la salle d’attente le temps d’enfiler mon casque et de poser le panier.

Sauf que mardi, j’ai bien senti que quelque chose clochait avec le pied mais comme le vélo semblait tenir droit, je n’y a pas prêté plus attention que ça. Et le temps de mettre mon casque, voilà mon vélo par terre. Tombé du côté du dérailleur. Pas grave, je pense.

Je sors du bureau et là, y a comme un os. Quand je pédale, ça bloque, ça craque, je pédale dans le vide et puis plus rien. Impossible de rouler dans ces conditions. Je regarde rapidement, mais je n’y connais rien et rien de vraiment apparent. Je fais tourner un peu la chaîne pour voir, mais ça n’a pas l’air de changer quelque chose. Comme je n’ai pas le temps, je fais demi-tour, laisse le vélo au bureau et rentre à la maison.

Mercredi, après le boulot, je passe au point vélo. Ne pensant pas pouvoir récupérer mon vélo tout de suite, je laisse panier et casque au bureau. Et là, en cinq secondes, le problème est solutionné. J’avais juste déraillé #moment où tu te sens vraiment bête. Surtout que pas de casque, pas de panier, j’allais pas rentrer en vélo. Direction le train, donc, vélo sous le bras (ou presque).

Enfin, la bonne nouvelle c’est que le vélo n’a rien. Le reste, bon, faudrait peut-être que j’apprenne quelques rudiments de mécanique…

À la recherche d’un vélo

Depuis la semaine passée, c’est décidé, je veux arrêter les villo! et avoir, enfin, mon vélo à moi. Pourquoi la fin de mon abonnement à villo! ?

Tout d’abord, le poids de l’engin. Impossible de monter une côte sans souffrir le martyre (même si nombreux sont ceux qui le font, chapeau) et Bruxelles, est quand même loin d’être une ville toute plate (surtout quand on habite juste dans une vallée). La disponibilité, aléatoire, des vélos. Les stations fermées ou hors service. Ce qui m’a d’ailleurs posé un gros souci ce weekend… et que je dois régler cette semaine. Un peu d’inattention et j’ai déposé un vélo dans une station hors-service samedi. Résultat : impossible de ressortir le vélo pour aller le déposer ailleurs mais surtout le dépôt n’a pas été enregistré ! Et comme on ne peut les contacter que du lundi au vendredi…

Bref. La chasse au vélo s’est mise en place. Dans un premier temps, j’ai regardé/essayé le mini-vélo de mon père. Et la selle étant déjà abîmée, en le pliant et dépliant successivement en le maintenant par la selle, celle-ci m’est restée en main…

J’ai cherché un vélo d’occase via Faceb**k et ça n’a rien donné. Le seul modèle qui me correspondait plus ou moins m’est passé sous le nez.

J’ai pensé aller chez Cyclo, dans leur atelier près de Sainte-Catherine, pour dénicher un vélo d’occasion. Mais les prix m’ont un peu rebuté (entre 150 et 200€). En y réfléchissant bien, même si pour ce prix, on peut obtenir un vélo neuf en supermarché ou grandes chaînes et un vélo d’occase pour la moitié de ce prix sur internet ou sur les marchés, s’il sort de ces ateliers, on est au moins sûr qu’il est en parfait état de marche, que sa provenance est clean et qu’il ne faudra pas faire de frais particuliers dans les mois à venir. Et en plus, on soutient une association qui promeut l’usage du vélo et on soutient un projet de réinsertion et formation des chômeurs de longue durée.

Au final, je crois que je vais prendre le mini-vélo de mon père, l’emmener chez Cyclo pour qu’ils m’y montent une nouvelle selle, fassent l’entretien et y acheter cadenas et sacoche, et zou, je pourrais commencer ma nouvelle vie à deux roues !

Bike Experience – La formation et la première semaine

Comme je vous en parlais la semaine passée, j’ai l’envie de changer un petit peu mon mode de transport en utilisant le vélo, notamment pour aller au boulot. Pour m’aider à passer le cap, j’ai décidé de participer à la Bike Experience.

Il y a dix jours, j’assistais donc à une après-midi de formation, théorique et pratique. La partie théorique était bien utile pour voir ou revoir quelques points du code de la route concernant les cyclistes. J’ai donc appris que l’on était autorisé à rouler de front en agglomération tant que le croisement avec une voiture venant en sens inverse reste possible ou que, pour notre sécurité, il faut rouler à 1,5m des voitures garées (et tant pis pour les automobilistes pressés derrière). Bref, très instructif.

Ensuite, nous avons mis en pratique quelques conseils de « conduite ». Tout d’abord avec un mini-parcours dans le parc devant le palais royal avant de nous lancer sur un parcours en circulation. Et tout de suite, ça rend certains concepts plus clairs et permet de mettre l’accent sur les comportements et les mesures de précaution à avoir en selle. À nouveau, j’étais satisfaite de ce que j’y ai appris.

Et puis la semaine passée, la vraie mise en pratique. En mettant nos agendas en commun, nous avions décidé avec ma coach, de faire les trajets ensemble mercredi et vendredi. Mercredi, ça s’est super bien passé. Avant de démarrer, ma coach m’a rapidement briefée sur le réglage de ma selle (pratique, vu que je vais utiliser les villo et devrait donc, à chaque trajet, effectuer ce réglage) et sur quelques trucs pratiques pour démarrer, s’arrêter et descendre du vélo au mieux.

Pour ce premier trajet, elle avait choisi un parcours assez vert, des routes avec peu de trafic et mis à part deux côtes et quelques passages plus difficiles (tourner à gauche sur la Chaussée de Louvain, par exemple), ce fut donc super agréable. Je suis arrivée légèrement en sueur au bureau (merci l’essuie dans le sac), mais bien réveillée, plus en tout cas qu’après un trajet métro+tram. Et puis, surtout il y a un gain de temps et de flexibilité, vu que je ne suis plus dépendante des correspondances.

Au retour, le trajet passait par une artère de forte circulation mais avec une piste cyclable en retrait de la route. Donc, pareil, c’était plutôt agréable.

Vendredi, par contre, j’ai baissé les bras en voyant le temps. Vent fort, ciel nuageux et gris, je n’avais déjà pas envie de sortir, alors prendre le vélo…

J’espère maintenant que la météo sera plus clémente cette semaine et nous permettra de faire les trois aller-retour prévus ensemble !

Le Bike Experience, j’y participe !

Avec ce printemps plus qu’agréable que nous avons eu, l’envie d’aller au boulot à vélo est venue me chatouiller plusieurs fois. Premier obstacle résolu : la distance de mon appart au boulot est de 3 km et quelques. Totalement faisable en ville.

Deuxième obstacle : le vélo. Résolu, j’ai pris un abonnement au Villo!, les vélos en libre service à Bruxelles. Et en plus, avec mon abonnement de la Stib, les six premiers mois sont gratuits.

Troisième obstacle : rouler en ville, trouver le trajet le plus adéquat, le plus sécurisant.

Hmmmm… J’envisageais déjà de faire appel à l’une ou l’autre association cycliste et de payer ce service. Et puis, on m’a parlé de la Bike Experience. Le principe est relativement simple : une formation de trois heures le weekend du 3 et 4 mai et un coach pour nous accompagner sur le chemin du boulot trois jours entre le 5 et le 16 mai. Le tout gratuitement et avec la possibilité de louer un vélo pour ces deux semaines contre une caution de 25 euros !

Ni une ni deux, je me suis donc inscrite. Très vite, un coach m’a été attribué. Le coach est une personne qui fait régulièrement le trajet domicile-travail à vélo et qui se propose comme coach de manière bénévole. La formation des duos se fait en fonction des trajets domicile-travail des deux parties, le coach ne pouvant faire un détour de plus de trois kilomètres pour accompagner le biker. Coup de chance pour moi, mon coach travaille à 50 m de là où je travaille et vient d’un peu plus loin que moi. En théorie, nous ne devions nous rencontrer que le 3 mai, lors de l’apéro qui suivra les formations coach et biker du jour mais nous allons essayer de nous voir avant. Nos premiers contacts par mail se sont bien passés et j’espère que notre future rencontre aussi…

Autant vous dire que je suis plus qu’enthousiaste ! J’ai hâte d’aller boire un verre avec ma coach, cette semaine sans doute, et de commencer à envisager les trajets possibles pour me rendre au boulot. Par contre, là où j’imagine que ça va être plus compliqué, ça va être pour l’accompagnement : je commence relativement tôt le travail (à 7h30) mais finis tôt aussi (16h). J’imagine que les jours où elle m’accompagnera, je profiterai de nos horaires flottants pour arriver un peu plus tard (8h maxi) et rester un peu plus tard aussi…

Et vous, ce genre d’initiatives, ça vous parle ? Pour les Bruxellois(es), vous pouvez vous inscrire au Bike Experience jusqu’au 27 avril. N’hésitez pas !