Profitant d’un jour de congé, j’ai filé voir ce film dont j’avais vaguement entendu parler et je n’ai pas été déçue.
Synopsis : 2073. La Terre est surpeuplée. Le gouvernement décide d’instaurer une politique d’enfant unique, appliquée de main de fer par le Bureau d’Allocation des Naissances, sous l’égide de Nicolette Cayman. Confronté à la naissance de septuplées, Terrence Settman décide de garder secrète l’existence de ses 7 petites-filles. Confinées dans leur appartement, prénommées d’un jour de la semaine, elles devront chacune leur tour partager une identité unique à l’extérieur, simulant l’existence d’une seule personne : Karen Settman. Si le secret demeure intact des années durant, tout s’effondre le jour où Lundi disparaît mystérieusement… (Cinenews)
Mon avis : Et bien, j’ai beaucoup aimé ce film. Franchement. Il y a de l’action, un poil de projection dans un futur qui glace le sang, une pincée de prise de conscience de la manière dont nous vivons et de son impact sur notre planète, un brin d’humour et beaucoup d’émotions.
D’emblée, on est projeté dans un scénario catastrophe. Le réchauffement climatique n’était pas une élucubration de quelques illuminés et il a eu des conséquences telles qu’une politique de l’enfant unique est mise en place. Et elle est plutôt musclée, trop même (mais chut, je ne voudrais pas vous spoiler).
Si j’ai beaucoup aimé cette partie « réflexion sur notre futur », le film se concentre ensuite sur les sept sœurs. Leur vie partagée où elles incarnent une seule et même identité chacune leur tour. La façon dont chacune gère ou pas cette « vie » et les tensions inhérentes à celle-ci. Les choses auxquelles chacune doit renoncer pour permettre la survie de la fratrie.
Et puis, l’une d’entre elle disparaît et tout bascule. Leur secret semble éventé et, parties à la recherche de Monday et engagées dans une lutte pour leur vie, elles finiront par changer le monde dans lequel elles vivent.
Un film très intéressant, qui pose aussi la question des limites à poser à la survie de notre espèce, notamment via les déclarations de la présidente, Nicolette Cayman. J’aurais juste voulu en découvrir et en savoir plus sur ce monde en 2078 et être parfois un peu moins centrée sur les sept sœurs.
À voir, donc.