Deux moi

Le dernier Klapisch, je ne pouvais pas passer à côté. Alors, lors de cette soirée ciné entre amies, j’étais bien contente qu’elles valident mon choix de film.

Synopsis : Rémy et Mélanie ont trente ans et vivent dans le même quartier à Paris. Elle multiplie les rendez-vous ratés sur les réseaux sociaux pendant qu’il peine à faire une rencontre. Tous les deux victimes de cette solitude des grandes villes, à l’époque hyper connectée où l’on pense pourtant que se rencontrer devrait être plus simple… Deux individus, deux parcours. Sans le savoir, ils empruntent deux routes qui les mèneront dans une même direction… celle d’une histoire amour ? (Cinenews)

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Mon avis : Deux destins parallèles, semblables et différents à la fois. Deux personnages attachants, quelques touches d’humour, des clins d’œil et de l’émotion. De quoi faire un film sensible sur la solitude des grandes villes mais aussi sur nos blessures cachées qui nous empêchent d’avancer.

Jusqu’au moment où les destins se croisent et laissent entrevoir une nouvelle page…

Un très beau film que je vous recommande.

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Nous finirons ensemble

Depuis que j’ai mis fin à mon abonnement au cinéma, j’y vais moins souvent et j’ai connu moins de coup de cœur et de découvertes, évidemment. Alors quand une amie m’a proposé de voir Nous finirons ensemble, même si je n’ai toujours pas vu Les petits mouchoirs et que j’ai loupé sa diffusion en télé, je n’ai pas hésité.

Synopsis : Préoccupé, Max est parti dans sa maison au bord de la mer pour se ressourcer. Sa bande de potes, qu’il n’a pas vue depuis plus de 3 ans débarque par surprise pour lui fêter son anniversaire ! La surprise est entière mais l’accueil l’est beaucoup moins…
Max s’enfonce alors dans une comédie du bonheur qui sonne faux, et qui mettra le groupe dans des situations pour le moins inattendues.
Les enfants ont grandi, d’autres sont nés, les parents n’ont plus les mêmes priorités… Les séparations, les accidents de la vie… Quand tous décident de ne plus mettre de petits mouchoirs sur les gros bobards, que reste-t-il de l’amitié ? (Cinenews)

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Mon avis : Mais quel bon moment on a passé avec cette bande d’amis qui se retrouvent ! J’avais beau ne pas avoir toutes les clés des tensions existantes, du passif liant les uns et les autres, ça ne m’a pas gênée pour suivre l’intrigue.

Un film plein d’émotions sur le temps qui passe, sur la vie, l’amitié et ce qu’on en attend.  Beaucoup d’humour aussi, j’ai énormément ri. Et pour ne rien gâcher, une galerie de personnages attachants, même si on aurait parfois envie d’en secouer quelques uns. Bref, un coup de cœur absolu. Si vous ne deviez voir qu’un film ce mois-ci, foncez voir Nous finirons ensemble !

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Campeones

Si lors de mes dernières vacances en Espagne, j’ai été au théâtre et j’ai bien mangé, j’ai aussi été au cinéma. Et n’étant pas au fait des dernières sorties en Espagne, je me suis laissée guider vers ce film que pas mal de mes amis avaient déjà vu.

Synopsis : Marco se considère comme un mec normal, même si il n’est clairement pas très optimiste et qu’il refuse de s’engager. Il est assistant entraîneur d’une équipe professionnelle de basket-ball. Suite à un accident en état d’ébriété, il se voit dans l’obligation de réaliser des travaux d’intérêts généraux et d’entraîner une équipe de jeunes avec un handicap mental. À contre-cœur commence alors ce qui représente pour Marco un travail forcé. Pourtant, plus il passera de temps avec eux, plus il se rendra compte qu’au-delà de leur handicap, ces jeunes sont heureux et indépendants.  Qui donc est « normal » ? (Adapté et traduit de Sensacine)

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Mon avis : C’est une comédie pleine de bons sentiments, sans que cela en devienne trop sirupeux, à la fois prévisible et imprévisible. Prévisible dans les changements qui vont s’opérer en Marco, qui m’a semblé un personnage absolument antipathique au début du film. Imprévisible peut-être dans la fin de ce championnat (mais je ne peux pas en révéler plus sous peine de vous spoiler).

Un chouette feel good movie, avec des acteurs et des personnages attachants, qui nous amène à réfléchir aussi sur nous-même. Bref, si il sort par chez nous, n’hésitez pas à aller le voir !

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De plus belle

Ce film, je suis allée le voir parce que l’horaire s’y prêtait plutôt bien et surtout parce qu’une amie m’en avait parlé. Je ne savais pas grand-chose de l’histoire, juste qu’elle, elle voulait aller le voir.

Synopsis : Lucie est guérie, sa maladie est presque un lointain souvenir. Sa famille la pousse à aller de l’avant, vivre, voir du monde…
C’est ainsi qu’elle fait la connaissance de Clovis, charmant… charmeur… et terriblement arrogant. Intrigué par sa franchise et sa répartie, Clovis va tout faire pour séduire Lucie, qui n’a pourtant aucune envie de se laisser faire.
Au contact de Dalila, prof de danse haute en couleur, Lucie va réapprendre à aimer, à s’aimer, pour devenir enfin la femme qu’elle n’a jamais su être. Pour sa mère, pour sa fille, pour Clovis…(Cinenews)

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Mon avis : J’ai passé un agréable moment. Malgré un côté « comédie romantique » dont la fin est assez prévisible (comme toujours), le chemin est sinueux pour y arriver et c’est ça qui rend ce film intéressant.

Le sujet en touchera plus d’une. La vie après un cancer du sein, comment on se réapproprie ce corps qui n’est plus tout à fait le même et qui nous a trahi et comment reprendre le fil de sa vie ou reprendre sa vie en main, finalement.

Il y a une belle galerie de personnages et de femmes, en particulier, tour à tour, touchants ou agaçants, émouvants ou qu’on a envie de faire taire. C’est un film où l’on rit et où l’on est ému, où l’on vit tout simplement et parfois, on aimerait plonger dans l’écran et se retrouver dans cette salle de danse, par exemple.

J’ajouterais encore que ce film a un côté surprenant et qu’il aborde bien des aspects de son thème central, le cancer, sans pour autant être pesant.

Bref, un joli moment que je vous conseille d’aller voir en salles.

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Belgica

À sa sortie au mois de mars, l’amie avec qui je vais souvent au cinéma m’en avait parlé et voulait absolument aller le voir, ayant adoré Alabama Monroe du même réalisateur (Felix van Groeningen, ndlr). Malheureusement, on a finalement pas pu aller le voir car il est resté assez peu de temps à l’affiche et dans une période où les services de transport en commun s’arrêtaient très tôt. On a donc pu rattraper ce « manque » tout récemment et franchement, ça aurait été dommage de le louper une seconde fois.

Synopsis : Jo et Frank sont frères, et comme souvent dans les familles, ces deux-là sont très différents. Jo, célibataire et passionné de musique, vient d’ouvrir son propre bar à Gand, le Belgica. Frank, père de famille à la vie bien rangée et sans surprise, propose à Jo de le rejoindre pour l’aider à faire tourner son bar. Sous l’impulsion de ce duo de choc, le Belgica devient en quelques semaines the place to be… (Allociné)

Mon avis : Alors, première chose, si j’espérais travailler un peu mon néerlandais avec ce film, ce fut peine perdue. Dialogues en néerlandais avec l’accent de Gand, difficilement compréhensible, d’ailleurs les sous-titres étaient en français ET en néerlandais. Au bout d’un moment, l’oreille se fait quand même un peu à cet accent mais pas possible pour autant de se passer des sous-titres.

Ensuite, pour en revenir au film, une de ses grandes forces est sans doute l’énergie qui s’en dégage lors des nombreuses scènes de soirée dans ce bar. Concerts, prestations de dj, même si tous ne correspondaient pas à mes goûts musicaux, on se sent emporté par cette ambiance de fête dans laquelle on se sent immergé.

Très vite, certaines situations dérapent et dénoncent les excès de ce milieu de la nuit. Sexe, drogue et rock’n’roll. Et si l’aventure réunissait et fédéraient un groupe d’amis au départ, petit à petit, les relations se délitent et l’ambiance change. Les tensions et les conflits émergent, notamment entre les deux frères que cette entreprise commune avait tout d’abord rapprochés.

Mais plus qu’un portrait de ce milieu, ce film explore les thèmes de la famille, de la loyauté, des relations amoureuses, des limites et peut-être de la rédemption…

Vraiment, un film que je vous conseille absolument !

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La Pazza Gioia (Folles de joie)

Ce film, c’est le trailer qui m’avait donné envie de le voir. Un thème plutôt pas courant et une espèce de folie douce, de celle qui vous filent la pêche, semblait s’en dégager.

Synopsis : Beatrice est une pipelette mythomane convaincue d’être une intime des grands de ce monde. Donatella est une jeune femme enfermée dans son propre mystère. Ensemble, elles vont s’échapper de l’asile psychiatrique pour vivre une folle aventure et se confronter aux origines de leur aliénation. Paolo Virzì (IL CAPITALE UMANO) nous revient avec une histoire d’amitié hilarante et émouvante, portée par deux actrices au sommet de leur art. (Cinenews)

Mon avis : Quand Beatrice s’entiche de Donatella dans l’institution psychiatrique dans laquelle elles se trouvent, une amitié va se nouer entre elles et les amener, lorsque l’opportunité se présentera, à partir à la recherche du bonheur.

Le film peut se découper en deux parties, la première dépeignant la vie dans cette institution psychiatrique et la deuxième, la folle escapade des deux amies.

La première partie peut sembler assez longue, décousue, on ne voit pas bien vers quoi se dirige l’histoire. Et puis, surtout, on a que très peu d’éléments sur l’histoire de Beatrice et Donatella. Il s’agit plus de dépeindre l’ambiance, la vie dans ce drôle de lieu et les liens qui se tissent peu à peu entre les deux protagonistes.

Ensuite, vient le moment où elles prennent la fuite. À l’image du début du film, c’est un peu décousu, elles donnent l’impression de ne pas savoir quoi faire, où aller, de chercher le divertissement simple et facile. Peu à peu, pourtant, cette folle échappée va nous permettre de mieux cerner leur histoire, leur passé, leurs blessures et pourquoi elles en sont là. C’est très clairement la partie la plus intéressante du film, celle où on s’attache réellement à ces deux femmes brisées et où l’émotion se fait plus présente…

Un film à voir donc, par son sujet atypique et pour ces deux portraits de femmes à qui l’on tendrait bien la main.

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