Ce film, on en a vu la bande-annonce à la télé et on était d’accord, on voulait le voir. Ni une, ni deux, c’est ce qu’on a fait.
Synopsis : À l’intérieur d’un tribunal, ZAIN, un garçon de 12 ans, est présenté devant LE JUGE. LE JUGE : « Pourquoi attaquez-vous vos parents en justice ? » ZAIN : « Pour m’avoir donné la vie ». Capharnaüm retrace l’incroyable parcours de cet enfant en quête d’identité et qui se rebelle contre la vie qu’on cherche à lui imposer. (Cinénews)
Mon avis : Si les critiques parlent d’un film fort et émouvant, j’y ajouterais qu’il est assez dur aussi.
Zain vit dans une famille démunie. Aucun des enfants n’est déclaré à l’Etat civil et aucun d’entre eux ne va à l’école. Ils travaillent, de petits boulots dans la rue qui permettent à la famille de survivre.
Ils vivotent jusqu’au jour où ses parents « consentent » à marier leur fille de onze ans. Zain s’y oppose et se retrouve à la rue. De là va commencer une errance, un combat pour survivre. Il y aura des rencontres, bonnes ou mauvaises sur son chemin, des choix à faire, mais surtout énormément d’indifférence dans le regard des gens.
Et puis, arrive un tragique événement, la mort de sa sœur(spoiler), et Zain pète les plombs et se retrouve en prison. C’est de là qu’il lancera sa plainte contre ses parents.
Le film commence par le début de ce procès et puis, de longs épisodes de la vie de Zain s’intercalent entre chaque morceau de ce procès. Un procès fait à la société dans laquelle il vit, finalement.
À voir, en connaissance de cause.