Croyant à un nouveau spotting lundi passé, celui qui aurait été le quatrième en deux mois, ce qui était jusqu’alors une idée pas tout à fait formée, s’est muée en quelque chose de concret. J’ai donc passé un coup de fil à mon médecin traitant et pris rendez-vous pour le jeudi.
Moi et l’implant, ça avait plutôt bien commencé. Les six premiers mois, c’était même presque parfait. Pas de règles et comme seul effet négatif, une poussée d’acné dans le dos et le décolleté, qui m’avait poussé à consulter une dermato. Mais fin juillet, ça a commencé à se gâter. Trois spottings en deux mois, j’ai commencé à me poser la question de l’enlever. Mon médecin traitant étant plutôt contre l’implant, j’ai pris rendez-vous pour l’enlever.
Jeudi passé, au moment d’y aller, je me posais quand même la question de savoir si je ne m’étais pas précipitée. Ok, j’avais eu droit à trois spotting en deux mois, assez fort, mais cela justifiait-il le retrait ? Eh bien, quand j’ai vu la difficulté de l’enlever, sérieusement, oui, cela le justifiait.
Il a donc fallu pas loin d’une heure à mon médecin pour me l’enlever…et encore, il a dû faire appel à son confrère avec qui il partage son cabinet. Il faut dire qu’en quelques mois, l’implant se retrouve enserré dans une gaine de fibre, qu’il faut donc percer pour le faire sortir, en plus de l’incision, bien sûr. D’ailleurs, il m’a dit que bien souvent, on ne les enlève pas, limite on se contente, si la patiente en est satisfaite, d’en ajouter un deuxième après trois ans.
Bref, ça y est, cela fait une semaine que je vis sans implant et que j’ai une nouvelle cicatrice sur l’intérieur du bras. Et je crois avoir pris la bonne décision…