Lundi. Le réveil matinal vu que l’amie chez qui je loge commence des cours et qu’il est hors de question pour moi de ne pas me lever et de louper le déjeuner avec elle. Pour la première fois, j’ai donc eu l’occasion de goûter une tostada à l’huile d’olive et une pointe de sucre. Et finalement, j’aime ça !
Rendez-vous pris à onze heures avec une amie Slovène, j’ai donc un peu de temps devant moi. Je papote avec la mère de mon amie, je checke mes mails et puis j’y vais. Mon autre amie est en retard, formalités administratives, il y a beaucoup de monde. J’en profite pour me balader dans l’allée piétonne et remarque une boutique de bijoux qui est en liquidation, dernier jour aujourd’hui. J’en profite pour acheter quelques cadeaux. Je finis mes achats et retrouve donc mon amie. Un café, une part de gâteau et une mise à jour en live, au lieu de ces mails qu’on échange quand on a le temps. Ça fait plaisir de la revoir depuis tout ce temps.
On se quitte, je vais faire quelques courses de plus et rentre. Après le déjeuner, je ressors vers 16h00 pour une séance shopping pendant que mon amie va donner ses cours particuliers. À la recherche du Graal, de cette paire de bottes que je voudrais acheter ici, du hecho en España et peut-être un prix un poil plus doux qu’en Belgique. Après plusieurs déceptions, des modèles qui ne sont pas disponibles dans ma pointure, je les trouve. Oh, joie !
Et le soir, direction le cinéma. Au programme : El ultimo concierto (The late quartet, le titre original). Vraiment superbe, je vous en reparlerai. Retour à la maison et soirée série télé en « famille » avec Isabel, une série historique sur les Rois Catholiques.
Mardi, c’est déjà mon dernier jour. Je retrouve une nouvelle fois mon amie Slovène. Cette fois, elle est venue avec son bout de chou qui vient d’avoir deux ans. Quel changement alors que je ne l’avais vu qu’une fois, lorsqu’il avait trois mois. L’occasion de se voir une dernière fois et de me présenter son fils.
On se quitte et je passe à l’instituto saluer les profs avec qui j’ai travaillé et ceux avec qui je prenais un café pendant le recreo. Quelques élèves qu’on croise dans les couloirs mettent quelques secondes avant de me reconnaître et de crier mon nom. Un petit moment de nostalgie, mais bien agréable.
Derniers moments de shopping ensuite. Je vais acheter du turrón et des guirlaches pour mes sœurs et mes parents qui adorent ça.
Fin de matinée à faire la valise et après le diner, après-midi de repos et de calme avant de reprendre le bus. Mon amie donne cours cet après-midi encore, je reste avec sa mère. On papote, on goûte et puis il est l’heure. Pour moi de boucler ma valise et d’y aller et pour la mère de mon amie, d’aller chez le garagiste. On se dit au revoir, je la remercie encore pour mon séjour.
J’attends mon amie au coin de la rue, vu qu’elle tient à m’accompagner. Les minutes passent et elle n’arrive pas, je stresse et me met en route. Elle me rejoindra à la gare routière. Le bus arrive avec 10-15 minutes d’avance, c’est l’heure des adieux et d’un voyage qui se révélera moins confortable qu’à l’aller.
Changement de bus à Bilbao, il est plein à craquer. Personne n’a la chance de disposer de deux sièges. Et puis, pas drôle, le contrôle des CRS à la frontière française et puis le contrôle de la douane avant d’entrer dans Paris. À chaque fois, 30 minutes au moins et puis, au premier contrôle, cinq passagers ne sont pas remontés.
Enfin, Bruxelles. Mais mon voyage n’est pas encore terminé. Une heure de train et quinze minutes de bus plus tard, je suis enfin à la maison. Ouf !