La novia gitana (La fiancée gitane) ET La Red Púrpura – Carmen Mola

Parmi les choses positives que je retiendrais de cette période de confinement, c’est la découverte et ma première utilisation d’un système de prêt d’ebooks. Et pour se faire, j’ai choisi ces deux ouvrages, mis en avant par l‘Instituto Cervantes de Bruxelles via leur page Faceb**k.

Résumés :

La novia gitana (traduit en français sous le titre La fiancée gitane, ndlr) : Quand elle rentre à l’aube, fourbue, éméchée, la voix éraillée par sa nuit dans les bars de karaoké, dévastée par la tristesse de la chair assouvie furtivement avec des inconnus, Elena Blanco a un rituel : examiner pendant des heures les images d’une caméra de surveillance placée devant la porte cochère de son immeuble. Qui craint-elle de voir ? Ou, plutôt, qui plus que tout au monde voudrait-elle voir ? Une affaire non résolue pour cette enquêtrice hors pair, la seule dans sa carrière.
Mais c’est bien plus qu’une affaire, c’est un drame personnel qui a brisé sa vie et qui hante chaque seconde de son existence. Pour l’heure, il lui faut éloigner ses démons et aller de l’avant car l’antenne de police qu’elle dirige à Madrid se trouve saisie d’un cas bien étrange : le meurtre d’une gitane disparue après l’enterrement de sa vie de jeune fille. La mort, d’un sadisme avéré, a manifestement été donnée par un esprit effroyablement retors.
Le mode opératoire n’est pas sans rappeler un crime survenu sept ans plus tôt, et dont la victime n’est autre que Lara, la sœur de la gitane, qui s’apprêtait elle aussi à épouser un gadjo. Pourtant, l’assassin de Lara est déjà sous les verrous. De fausses pistes en indices délusoires, dans des sites madrilènes illustres ou mystérieux mais tous chargés d’histoire, l’auteur déplie une intrigue horrifique avec une exemplaire économie d’effets ; et porte sur les fonts baptismaux un nouveau personnage promis à un bien bel avenir. (Decitre)

La Red Púrpura (pas encore traduit en français) : !Alerte spoiler du premier tome à suivre ! La fin du premier tome nous laissait sur une interrogation concernant la disparition de Lucas : est-il toujours vivant ? qui est-il devenu ? où est-il ? et ce deuxième tome va répondre à ces questions. Âmes sensibles s’abstenir, La Red Púrpura, est un réseau qui vend de la violence en ligne ou en direct via le Dark Web. Elena est bien décidée à remonter à la tête de ce réseau et à le démonter. Mais, en plus de motifs professionnels, elle a une motivation personnelle pour mener à bien cette enquête.

 

Mon avis : Si La novia gitana est un bon thriller, bien qu’un peu gore, la fin laisse le lecteur sur sa faim. En soit, après avoir lu les deux tomes, je dirais qu’il s’agit d’une espèce de prélude, de présentation nécessaires à La Red Púrpura.

La novia gitana, c’est une enquête sur un meurtre, deux en fait, particulièrement horribles. Ce sont des flashblack sur un épisode traumatisant vécu par un enfant. Qui est-il ? Quel est son lien avec ces deux meurtres ? L’auteure nous lance des pistes et la chute à de quoi surprendre… D’autant qu’elle pose plus de questions qu’elle n’en résout.

La Red Púrpura, c’est la continuité du drame personnel d’Elena, [spoiler]la disparition de son fils. C’est l’enquête pour retrouver une jeune femme, pour démonter un réseau abject mais c’est aussi une enquête pour laquelle Elena a une motivation personnelle très forte. C’est également une réflexion sur les limites, déontologiques ici, que nous nous imposons et qui nous sont imposées. Lesquelles peut-on franchir ? Qu’est-ce qui peut le justifier ? Et une interrogation plus personnelle aussi : l’amour peut-il tout excuser, tout pardonner ?

Deux romans, une histoire captivante, pour laquelle il faut cependant avoir l’estomac bien accroché.

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[Madrid] Les bonnes adresses

Après la liste des bonnes adresses que je vous avais partagé il y a trois ans, ici, ici et , voici la cuvée 2018.

Il y a tout abord celui que je n’avais pas eu l’occasion de tester en 2015 : Home Burger Bar. Et bien, c’était tout à fait délicieux. Les viandes sont écologiques et certifiées de la région d’Ávila, les légumes sont le plus locaux possibles et le service agréable. À noter qu’il faut mieux réserver.

Adresse : Calle del Espiritú Santo 12, 28004 Madrid (Malasaña)

Il y a ensuite une adresse végétarienne, Sanissimo. Pratique, il se trouvait juste en face mon hôtel. Il paraît que leurs hamburgers sont assez fantastiques, ce midi-là, nous on avait opté pour le menu du jour. Les prix sont corrects et la nourriture de qualité, une adresse de plus pour les végétariens !

Adresse : Calle Campomanes 5, Madrid (métro Opera)

Et puis, il y a eu ce coup de cœur : Américo. Ce restaurant de cuisine espagnole et péruvienne. Vraiment, je me suis régalée du début à la fin. On a pris une entrée à partager (les croquettes de poulet), ensuite j’ai pris le solomillo de cerdo caramelizado con puré de camote (patate douce) et mon amie un plat de poisson et pour terminer un sobado tres leches à partager. Vraiment, la viande était fondante, un vrai régal, la purée de patates douces, woaw et le dessert magnifique. Sans oublier, un pisco sour à siroter. Service impeccable, en même temps que les boissons, ont été servi le pain, une portion de chips et de guacamole et les serveurs sont très sympathiques.

Adresse : Calle de Vergara 14, Madrid (métro Opera)

Pour se désaltérer, Origen, avec son vaste choix de jus de fruits tropicaux, à côté de la Plaza Mayor. Et quand je dis fruits tropicaux, le panneau avec les noms en espagnol, photos et description des bienfaits, je n’en connaissais pas la moitié !

Adresse : (entre autres ) : Calle Toledo 6, Madrid (Plaza Mayor)

Enfin, dans une dernière catégorie, si vous souhaitez vous évader dans un autre monde, il y a El inverandero SB. L’endroit est un « gastrobar » et c’est juste magnifique. Petite particularité, il est situé sous la boutique Salvador Bachiller de Gran Vía. Autant vous prévenir, la boutique est magnifique, les coups de cœur peuvent être nombreux. Nous n’y avons ni mangé ni bu un verre. Lorsque mon amie a voulu me le montrer depuis l’entrée, les serveuses nous ont invité à en faire le tour et franchement, ça vaut le détour.

Adresse : Calle Gran Vía 65, Madrid

Et voilà donc la cuvée 2018 ! A disfrutar !

Instantanés de vacances#1

Le bonheur est fait de petites choses, toutes petites choses simples pour qui sait les percevoir… Voici les petites perles de mes vacances.

  • Retrouver mon amie basque à Madrid et papoter au soleil, devant le temple de Debod.
  • Aller dîner dans un restaurant péruvien, el Américo, et être conquise par les plats. C’était trop bon !
  • Enfin, goûter les hamburgers de Home Burger Bar ! Et vraiment, ça en valait la peine !
  • Aller voir La vuelta al mundo en 80 días et rire, rire, rire.
  • Goûter un jus de corossol et de goyave chez Origen, juste à côté de la Plaza Mayor.
  • Retrouver Logroño, voir les changements et surtout aller à la calle Laurel et manger des pinchos, dont les incontournables patatas bravas et une croqueta de jamón, j’adore ça.
  • Et bien sûr, partager ces pinchos en bonne compagnie.
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Aperçu de mon séjour à Logroño
  • Cette promenade le long de l’Ebro dimanche matin avant d’aller manger un cachopo. Vraiment, durant ces quelques jours, j’aurais vraiment vraiment trop mangé.
  • Aller au cinéma, voir Campeones.

Et vous, vous en retenez quoi, de vos dernières vacances ?

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[Madrid] Ce que j’aurais voulu faire…

De mon séjour à Madrid fin mars, je ne garde que deux regrets, après la mauvaise météo. Deux endroits que j’aurais voulu visité, où j’aurais voulu flâner.

Tout d’abord le Museo Cerralbo, une maison de l’aristocratie espagnole du 19e siècle restaurée dans l’état et où l’on peut profiter de la collection d’arts de la famille Cerralbo. Je dois avouer qu’avant d’avoir visité le même genre de demeure à Amsterdam, j’aurais été à moitié emballée. Là, vraiment, j’en avais envie. Mais les horaires sont un peu compliqués quand on arrive la veille d’un jour férié et qu’on passe une journée en dehors de Madrid. Bref, ce sera pour une prochaine fois (j’espère).

Moins connu encore, j’aurais aimé me promener dans le parc El Capricho. C’est mon colloc’ qui m’en a parlé et m’a conseillé d’y aller. Malheureusement, vu la météo exécrable du weekend, je n’ai pas pris la peine d’aller à l’autre bout de Madrid le découvrir. Et oui, si il est peu connu des madrilènes et des touristes, c’est aussi qu’il se situe à la fin de la ligne de métro 5, la verte.

Et puis, un endroit où je ne suis pas allée mais où mon amie affirme qu’ils font les meilleurs hamburgers de Malasaña et de Madrid, c’est Home.

Adresses :

Museo Cerralbo, Calle de Ventura Rodriguez 17 (métro Plaza de España)

Parc El Capricho, Paseo de la Alameda de Osuna s/n (métro El Capricho)

Home, Calle del Espíritu Santo en face du Lolina (numéro 9) (métro Callao)

[Madrid] Des endroits sympas où boire un verre ou manger un bout

Bon, ça y est, j’ai bientôt fini ma revue des différents endroits où je suis allée manger ou boire un verre à Madrid. Alors, aujourd’hui, des petits bars sympa où l’on peut aussi casser la croûte…

Un petit bijou vintage et à la déco dépareillée très seventies dans Malasaña, c’est le Lolina. J’ai vraiment beaucoup aimé l’endroit, mon chaï était très bon…et la tostada de tortilla aussi ! N’hésitez pas à aller jeter un oeil à leur site web pour vous faire une idée de la déco et en prendre plein les yeux.

Une peu plus loin, dans la même rue (ou presque, vu qu’il fait plutôt le coin avec une autre rue), il y a le Ojala et sa plage. Et oui, vous avez bien lu… Au sous-sol, vous vous retrouverez transporté à la plage. Les lumières, le sable, les chaises basses, il ne manque que le bruit de la mer et l’air iodé. On y a plutôt pris un smoothie dans l’après-midi, mais je crois qu’ils proposent des hamburgers et quelques tapas ainsi que des cocktails.

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La « plage »

Toujours dans Malasaña, mais un peu plus profond dans le quartier, il y a le Manuela. Encore plus vintage mais plus classe aussi (du moins, quand on y regarde pas de trop près, avant que la peinture ne s’écaille), où l’on peut boire un verre et jouer à un jeu de société. Sans oublier leur fameux cocktail « volcan » que je n’ai malheureusement pas pu tester, le resto argentin juste avant m’avait achevée. Un lieu où il faut mieux réserver une table en soirée.

Et puis, pour des jus, thés, gâteaux ou petite restauration bio, il y a le AbonaVida à coté de Callao (et à deux pas de la chocolaterie Valor). L’endroit est plutôt sympa, vaste choix d’infusions bios ou de thé Yogi Tea mais vraiment pas très grand. Il y a apparemment une salle en bas, où des ateliers sont parfois organisés et des films projetés le dimanche après-midi à tout petit prix.

Voilà donc encore une petite sélection d’adresses testées et approuvées 😉

Adresses :

Lolina, calle del Espíritu Santo 9 (Malasaña)

Ojalá, calle de San Andrés 1 (au croisement de la calle Espíritu Santo)

Manuela, calle San Vicente Ferrer 29 (Malasaña)

AbonaVida, calle Navas de Tolosa 3 (métro Callao)

Le microthéâtre : une belle découverte

Lors de mon séjour à Madrid, j’ai eu l’occasion d’assister à quelques représentations de microthéâtre, un concept plutôt en vogue et qui rencontre pas mal de succès.

Mais, le microthéâtre, c’est quoi ? Une pièce de théâtre de 15 minutes, une dizaine-quinzaine de spectateurs, de un à trois acteurs dans une toute petite salle (une salle de bain, plus ou moins). Bref, on voit les acteurs de très près, on est même parfois invités à participer lorsque la pièce le permet requiert. Ajoutez à cela que sur une période d’une heure et demie-deux heures le(s) acteur(s) (re)joue(nt) la même pièce six fois avec environ dix minutes d’intervalle entre chaque séance et que, en tout cas dans la « salle » où je suis allée, il y a cinq pièces plus ou moins en simultané.

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Il y a plusieurs lieux de microthéâtre à Madrid, du côté de Malasaña, je pense et nous, nous sommes allées au « Microteatro por dinero », du côté de Callao. J’ai eu l’occasion de voir trois pièces dont deux m’ont beaucoup plues mais elles ne sont déjà plus à l’affiche.

La première, Ciudadanos del presente, présente un futur à la Big Brother et c’est vraiment superbement joué.

La deuxième, Cena de vanidades, où, dans les premières à entrer dans la salle, nous avons dû nous asseoir à table, à côté des actrices et prendre part (un tout petit peu) à leur diner.

Franchement, une sortie que je vous recommande vivement… si vous parlez espagnol, bien évidemment.

Adresse :

Microteatro por dinero, Calle Loreto y Chicote 9 (métro Callao ou Gran Vía).