Après vous avoir rapporté ce trop bref séjour au Brésil, voici quelques anecdotes et impressions plus ou moins utiles…
J’ai un ami portugais, avant mon départ, qui m’avait dit « Tu verras, les Brésiliens, ils parlent que portugais, compte pas trop sur ton espagnol ». Alors, j’avais angoissé un peu avant le départ et finalement, c’était clairement pas la peine. Je sais pas si c’est parce que Rio est plutôt touristique, tout comme la région où était situé notre hôtel, mais s’il est certains que tous ne parlent pas espagnol, la plupart le comprennent au moins un peu (moi, par contre, le portugais, c’était pas trop ça) et dans le cas contraire, ils te redirigent toujours vers un collègue qui le parle plus ou moins. Pour l’anglais, j’avoue, je sais pas trop. Si je peux parler espagnol, je laisse mon anglais au vestiaire. Tout simplement parce que je manie mieux la langue de Cervantès que celle de Shakespeare.
Comme attendu, Rio est bien sûr une ville é-no-rme selon nos critères européens. Perso, je ne crois pas que ce soit le genre de ville où j’aimerais vivre. Niveau sécurité, si on nous a bombardé de conseils de prudence, à la limite de la paranoïa parfois, pas une seule fois nous nous sommes senties en insécurité. Ma Best a d’ailleurs énormément regretté d’avoir laissé son « bel » appareil photo en Belgique. Maintenant, nous étions toujours en groupe et nous avons beaucoup vu la ville depuis le car. C’est une chose de se promener 30 minutes le long de la plage avec le groupe et les guides à portée de main, c’en est une autre de traverser la ville en taxi ou de la découvrir à pied.
La grosse déception ce fut quand même le manque de magasins touristiques, souvenirs et cartes postales. Mais à nouveau, on a pas vraiment arpenter la ville. Alors, n’étions-nous pas aux bons endroits ou le créneau souvenirs est-il peu développé ? Mystère mystère.
D’ailleurs, en parlant cartes postales, si j’ai bien tenu ma promesse d’en envoyer, je n’ai pas pu les poster moi-même. Les magasins qui en vendent ne vendent pas les timbres comme en Europe et on a pas trop eu l’occasion d’aller à la poste. Mais bon, après avoir demandé conseil au guide, celui-ci m’a dit de les laisser à la réception de l’hôtel et qu’ils s’en occuperaient. J’espère qu’ils l’ont fait… Bref, Ingrid, Unicks, EmilieSunny, Stellaa et Heidi, prévenez-moi quand vous les recevrez !
Niveau climat, je comprends mieux mon ami brésilien qui trouve l’hiver du Nord de l’Espagne trop froid. Là, c’était l’hiver et les températures oscillait entre 15°C degrés (la nuit) et une petite trentaine le jour le plus chaud qu’on a eu. Reste qu’on a quand même eu droit à des ciels bien bien couverts mais les températures étaient plus qu’agréables.
ça peut surprendre, mais en hiver, le soleil se couche vers 17h-17h30 à Rio (en été, aucune idée). Bref, si les journées sont plutôt chaudes, elles sont aussi très courtes.
Et enfin, la dernière grosse déception, l’aéroport. Deux boutiques. Peu de souvenirs et plus chers qu’en ville. ça ressemblait plus à un hall de transit entre deux vols qu’à de « vraies » boutiques d’aéroport. Mis à part les parfums-cosmétiques et alcools, vraiment, ça ne valait pas le détour. Et puis surtout, les prix affichés en dollar, on n’en revenait pas. Alors, ok, on peut toujours payer en réaux, mais pour qu’on te rende la monnaie en dollar (!), bof, quoi.