Ce troisième tome, je l’attendais depuis avril, lorsque j’avais dévoré les deux premiers, La fiancée gitane et La Red Púrpura (le deuxième n’ayant pas encore été traduit en français, je pense). Et comme avec les deux précédents, j’ai été happée par ce thriller.
Résumé : Personne ne revient indemne de l’enfer.
C’est la nuit du nouvel an chinois, l’année du cochon. Chesca, à la tête de la BAC depuis un an, a rendez-vous avec Ángel Zárate mais au dernier moment, il lui pose un lapin. Elle décide cependant de sortir s’amuser et rencontre un homme avec qui elle passe la nuit. À son réveil, trois hommes entourent son lit, attendant de se joindre au festin. Et un odeur repoussante de cochon imprègne la pièce.
Après une journée complète sans nouvelles de Chesca, ses collègues de la BAC commencent à la rechercher. Ils compteront sur l’aide inestimable d’Elena Blanco, qui ne peut tourner le dos à une amie, malgré sa démission de la police suite à la débâcle de l’affaire de la Red Púrpura. Très vite, il apparaît que des secrets inconfessables se cachent derrière la disparition de Chesca. (Essai de traduction de la quatrième de couverture)

Mon avis : Comme les deux premiers, c’est assez trash, assez violent, assez cru. Âmes sensibles, il vaut mieux vous abstenir.
Le récit est construit comme dans les tomes précédents, chaque partie du livre commençant par un court monologue, une plongée dans les pensées d’une victime. C’est un truc qui marche assez bien avec moi : ça me pousse à en savoir plus, vite. Et puis, Carmen Mola sait comment nous tenir en haleine…
Après les horreurs commises au sein de la Red Púrpura, Carmen Mola nous propose cette fois une paire de serial killer plutôt abjects. Il faut avoir l’estomac bien accroché pour arriver à la conclusion de cette enquête.
Mais j’ai cependant pris plaisir à retrouver les personnages de la BAC et d’en découvrir un nouveau. Cela présagerait-il de nouveau(x) tome(s) ?
Bref, un bon thriller si vous n’avez pas peur des atmosphères gore.