La semaine passée, cela faisait deux ans que l’on s’était rencontrés. Et si on nous avait dit il y a deux ans qu’on serait toujours ensemble aujourd’hui, on ne l’aurait probablement pas cru.
Deux ans et ça semble maintenant si facile entre nous. C’est devenu évident. On se taquine, on rigole beaucoup ensemble, on partage de bons moments. On se soutient aussi dans les moments plus difficiles. Je sais que si j’ai besoin de lui, il sera là. Comme cette nuit où je me suis réveillée en sursaut à cause d’un bruit dans la cuisine/salon. Mon cœur battait à dix mille à l’heure, j’avais les jambes tremblotantes et j’étais morte de trouille. Incapable de bouger. J’ai attendu dix minutes, puis quinze. Pas moyen de me décider à aller voir. Je lui ai donc envoyer un sms (après avoir mis mon gsm en silencieux) et après quelques sms, il m’a rassuré, j’ai ouvert la porte de ma chambre et découvert une casserole au sol, arrivée là après une sacrée culbute.
On a des projets, à l’état d’ébauche surtout. Le temps que sa situation professionnelle se stabilise un peu. Il pourrait même me faire changer d’avis sur la question des enfants. Mais c’est trop tôt. Beaucoup trop tôt.
Il n’est pas parfait, mais je ne changerais rien (ou presque rien) à ce qu’il est. Juste parfois j’aimerais qu’il soit un peu moins en attente, en demande d’être rassuré. Mais en même temps c’est touchant aussi car je ne ressens pas de pression quand il est attend d’être rassuré, juste un doute, une peur au fond de ses yeux. Un peu moins protecteur aussi parfois, un peu moins angoissé.
Il est à l’écoute et est même en demande de « plus » quand ma timidité, ma pudeur me font taire certaines choses.
Une nouvelle étape se profile aussi dans notre relation : dans quelques semaines, je pars passer quelques jours dans sa famille, au Maroc. Pour l’instant, j’avoue que je n’y pense pas trop, on verra la veille de prendre l’avion dans quel état je serai.
Pas à pas, comme je le disais il y a tout juste un an…