Quand le film est sorti en début d’année, je n’ai pas eu l’occasion de le voir. Alors, quand je l’ai vu parmi les classiques gratuits sur ma K*ndle, je n’ai pas hésité. En quelques clics, il est allé rejoindre ma PAL.
Résumé : On se rappelle du sublime Journal d’une femme de chambre de Luis Bunuel, dont le personnage était lumineusement interprété par Jeanne Moreau. On a un peu vite oublié peut-être que le film était une adaptation, après celle de Renoir, d’un livre non moins remarquable d’Octave Mirbeau, publié en 1900. Ce journal d’une femme de chambre est celui de Célestine, au Mesnil-Roy, en Normandie. Elle est nouvellement engagée, acceptant la place dans l’espoir de se reposer des turbulences parisiennes. Les événements ne manqueront pas pour colorier son quotidien. Un quotidien qu’elle consigne avec « toute la franchise qui est en elle et quand il le faut toute la brutalité qui est dans la vie ». C’est donc là un journal de femme en province, au bas de l’échelle sociale, et le prétexte pour Mirbeau de brosser au scalpel une étonnante galerie de portraits, dans une violente satire des moeurs provinciales et parisiennes de la Belle Époque. Autopsie de la bonne bourgeoisie, ce Journal dresse en petites touches, parfois en larges aplats, les travers d’une humanité mesquine, hypocrite, et condamne tous les débordements nationalistes et antisémites. Le roman connut un vif succès à sa parution, il est aussi le plus célèbre de Mirbeau. –Céline Darner (Amazon)
Mon avis : Je ne savais pas trop à quoi m’attendre, sans doute quelque chose d’un peu difficile à lire et à aborder. Et finalement, il n’en fut rien. Nous avons donc là le journal de Célestine, lors de sa dernière place en tant que femme de chambre. Elle décrit bien évidemment son quotidien, ses maîtres, le voisinage et de temps en temps, se plonge dans son passé. Son enfance, d’autres maisons, d’autres maîtres, d’autres caprices.
Si certains passages sont moins légers, la plupart du temps, la lecture s’avère divertissante. Mais, plus que d’amuser le lecteur, l’auteur y dresse aussi un portrait au vitriol de la bourgeoisie et de la société de l’époque. C’est ça aussi que j’y ai apprécié, ce plongeon dans une autre époque, d’autres mœurs.
Bref, une lecture que je vous conseille.
Un classique qu’ilest agréable de lire ou relire. le vrai plus des ebooks (que je n’oppose pas aux livres papiers) c’est de pouvir récupérer gratuitement un classique en deux clics
Pareil, je ne les oppose pas, je les trouve complémentaires, chacun ayant ses avantages et ses inconvénients. J’ai déjà quelques autres classiques téléchargés et à intégrer dans ma pal (j’essaye de varier les formats et les genres, c’est parfois un peu casse-tête).